dimanche 13 mai 2007

Cécilia Sarkozy n'a pas voté... scoop censuré du JDD grâce à un coup de fil d''Arnaud Lagardère

Ce n'est qu'un début de ce qui nous attend : Un article qui devait apparaitre dans le JDD (journal du dimanche) a été censuré par l'entourage de Sarkonazy. En effet, sa femme aux dis mille amants, n'est pas allée voter le 6 mai, et dans la soirée du 6, une vive altercation l'a opposée à son mari de nazi Sarkonazy.

Sarkonazy, avait essayé de perquisitionner les bureaux du Canard Enchainé en fin de semaine, mais il pense que Le Canard c'est le Parisien, un endroit où on entre comme dans l'épicerie arabe du coin. Et pour diversion, il organisa une pseudo perquisition au bureau de son avocat, car il fallait faire ça pour tuer dans l'oeuf les éventuelles soupçons, mais bon il pense que tout le monde est naïf comme ceux qui ont voté pour lui.
Mais je pense qu'il a intérêt à ne pas jouer à ça avec le Canard, car Claude Angeli (un des meilleurs journalistes de France aujourd'hui), Louis-Marie Horeau ou les Jean-Luc Porquet, ce n'est pas les éric zemmour ou les frantz ilivier giesberg hein. Ils lui faire détester son mandat de 5 ans ma parole
.

Sources : http://rue89.com/ Rue89 est un site d'information politique et générle créé par des journalistes du quotidien Libération ( www.liberation.fr ), le seul journal qui s'est ouvertement opposé à Sarkonazy pendant cette campagne et qui n'a cessé de dénoncer le sarkozysme qui n'est que le petit frère du nazisme.

http://www.rue89.com/2007/05/13/cecilia_sarkozy_na_pas_vote_un_scoop_censure_du_jdd

Premier cas avéré de censure de l'ère Sarkozy... Selon nos informations, le Journal du Dimanche, qui appartient au groupe Lagardère, a renoncé à la dernière minute à publier un article relatant comment Nicolas et Cécilia Sarkozy avaient passé leur dernier dimanche, le 6 mai, jour du second tour. Avec une information choc: Cécilia, l'épouse du candidat, a ce jour-là renoncé à exercer son droit de vote. Un coup de fil d'Arnaud Lagardère a conduit le directeur de la Rédaction, Jacques Espérandieu, à retirer au dernier moment l'article du "menu" du journal.

Une information confirmée par Patrice Trapier rédacteur en chef du JDD, à une journaliste de 20 minutes, sans toutefois parler d'intervention extérieure: "On ne l'a pas publié, car cela relevait de la vie privée de Cécilia."

Samedi matin, Florence Muracciole, chef du service politique, propose deux articles concernant Cécilia Sarkozy: l'un devait décrire les tensions au sein du couple, l'autre l'affaire du "non-vote", découvert par un journaliste. Par respect de la vie privée, le directeur de la rédaction, Jacques Espérandieu, renonce à publier le premier, mais donne son feu vert au second: il rapporte un fait vérifié, et suffisamment symbolique pour valoir publication. Quelques jours plus tôt, Espérandieu a d'ailleurs donné l'impression de vouloir lutter contre les pressions, quoi qu'il arrive: "On va résister", avait-il annoncé à ses troupes dans la journée de mardi."Espé" sait qu'il est sur un siège éjectable: il est dans le collimateur de Christian de Villeneuve, directeur des rédactions de LAM (Lagardère Active Média) depuis fin 2006. Les deux hommes se connaissent bien: lorsqu'il dirigeait la rédaction du Parisien, Villeneuve avait eu la peau de son adjoint Espérandieu. Ce dernier avait rebondi au JDD avant d'être coiffé par Villeneuve...

Samedi matin, l'article est donc mis au "menu" du journal du lendemain... Mais samedi après-midi, tout s'emballe. Jacques Espérandieu demande aux journalistes d'appeler la nouvelle "première dame" avant de publier le scoop. "Une façon de tuer l'info...", commente-on amèrement dans les couloirs du JDD. Sans surprise, Cécilia Sarkozy répond brièvement: "No comment". Plusieurs membres de la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy interviennent alors. Il s'agirait de Claude Guéant, ex-directeur de la campagne présidentielle, de Laurent Solly, ex-chef de cabinet du ministre de l'Intérieur, et de Franck Louvrier, l'homme des relations avec la presse.

Espérandieu résiste à ces pressions. Jusqu'au coup de téléphone d'Arnaud Lagardère, patron du groupe, qui exige que l'article soit remisé dans un tiroir. Ce qui est fait vers 20 heures...

La rédaction est sous le choc. Tous les journalistes ont en mémoire l'affaire Genestar, du nom du directeur de la rédaction de Paris Match, autre fleuron du groupe Lagardère. Il avait été viré en juin 2006 pour n'avoir pas prévenu son actionnaire d'une Une qui avait déclenché une colère noire de Nicolas Sarkozy. Le 28 août 2005, l'hebdomadaire avait en effet affiché un cliché suggestif de Cécilia Sarkozy en compagnie de son ami du moment, le publicitaire Richard Attias. Arnaud Lagardère avait attendu un an, mais il avait fini par satisfaire Nicolas Sarkozy, qu'il a un jour désigné comme "son frère".

Guillaume Bouchet et Pascal Riché

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